Séjour dans le nord- 2008

Le voyage

Nous sommes arrivés devant le collège vers 6h15 et les professeurs n’étaient pas encore là. Nous étions tous très excités et nous parlions beaucoup. Nous sommes partis à 6h30 de Cergy. Vers 9h nous nous sommes arrêtés sur l’aire de repos de la baie de Somme, sous une chaleur épouvantable. Le temps en bus a passé assez rapidement étant donné que nous nous amusions.

Clémentine, Elodie P, Manon, Baptiste ; Alexandra F, Elodie S, Aristide, Rayan

Le Site

Nous sommes logés au deuxième étage de l’auberge de jeunesse de Calais (62). Les chambres contiennent 2 lits et une fois 4. Certaines ont vue sur la mer. Une salle de bain très spacieuse relie deux chambres entre elles. Dans le hall d’entrée, il y a un billard et un baby-foot. Il y a plusieurs salles dans lesquelles nous pouvons travailler mais également une salle de repos avec une télé. L’auberge est située face à la mer et la plage avec des habitations voisines. Elle n’est pas loin du centre ville.
La salle de restauration est très grande. C’est un self et on y mange très bien.

Alexandra S, Presly, Tendresse ; Ayoub, Jean-Charles, Jonathan, Yetonn

Le musée de la mine :

Lundi, vers 10h30, après avoir tourné en rond car le chauffeur ne connaissait pas le chemin et qu’il n’avait pas de GPS, nous sommes arrivés au musée de la mine de Grande-Synthe (59). Nous pensions nous élancer dans une aventure très excitante en visitant une vraie mine mais il n’y avait que des maquettes, des documents, des photos et une représentation réelle d’une galerie, de divers matériels de la mine et l’intérieur d’une maison de mineur. Une fois à l’intérieur du musée, un guide, ancien mineur, nous a expliqué le fonctionnement d’une mine: Comme nous avions chanté « les corons » en cours de musique (une chansons de P. Bachelet) nous savions déjà que les mineurs étaient appelés les « gueules noires » et que la poussière de charbon provoquait une maladie « la silicose ». Nous avons vu des corons (les habitations des mineurs) ainsi que les terrils (sorte de montagne formée par les déchets du charbon). Dans les mines il y avait le meneur de cheval qui guidait les chevaux dans les tunnels. Ces chevaux étaient chargés de tirer les berlines remplies de charbon. Le cheval qui est resté le plus longtemps dans une mine (18 ans) se nommait « bien-fait ». Des canaris étaient utilisés afin de détecter le grisou (gaz mortel) et les mineurs creusaient deux puits parallèles pour avoir une meilleure aération et pour permettre au gaz de s’échapper et à l’air de se renouveler. Les voûtes des galeries étaient en bois de sapin car le bois craquait quand ça allait s’écrouler (les mineurs disaient aussi qu’il chantait). Les enfants commençaient à travailler à la mine parfois dés sept ans. Ils étaient appelés des galibots et alternaient 2 semaines à l’école et un mois dans la mine. Des femmes trieuses étaient employées pour trier le charbon de la pierre. Le grand chevalet était le support de l’ascenseur qui montait les berlines de charbon du fond du trou jusqu’à l’extérieur. La condition des hommes de la mine était très inconfortable : ils étaient pratiquement toujours assis ou allongés. Ils portaient tous sur leurs têtes des casques nommés « barrettes ». Sainte-barbe est la patronne des mineurs, elle est fêtée le 04 décembre.

Clémentine, Elodie P, Manon, Baptiste ; Alexandra F, Elodie S, Aristide, Rayan.

Visite de la ville de Gravelines :

Mardi, nous avons fait une visite de la ville de Gravelines. Nous l’avions préparée en classe avec des documents recherchés sur internet. Il y avait plusieurs groupes et chacun travaillait sur un sujet (monuments, historique, itinéraire…). Le groupe « Michelin » a été très efficace et nous a guidé à travers la ville vers les divers monuments sans se tromper de chemin. Ensuite, arrivés devant les monuments, chaque groupe devait lire son exposé aux camarades.
Nous sommes arrivés par la porte aux boules (porte de Dunkerque) qui était l’entrée de la ville puis nous avons évoqué les fortifications et les remparts Vauban : la ville était protégée par des remparts en forme d’étoile permettant une vue d’ensemble en cas d’attaque ennemis. Une citerne militaire contenait 1420 000 litres d’eau pour le peuple et était reliée par un système ingénieux d’aqueducs. A coté, l’Eglise dont la flèche était tombée mais refaite par Saint Willibrord (évêque anglo-saxon). Sur la grande place, nous avons vu ce qu’il restait du château-arsenal, et nous avons admiré le beffroi. Nous avons évoqué l’histoire de Gravelines puis nous sommes reparti par le chenal sur les rives de l’Aa (rivière).
Gravelines, en flamand « Gravelinghen » signifie « canal du comte » à l’époque, le comte de Flandre. Gravelines possède un blason représentant un lion entouré de chaînes. Ce blason est présent sur presque tous les panneaux de la ville. Le parcours à duré environ 1h30.

Laura, Quentin, Rollingsan ; Corinne, Jessy, Lord.

Visite de la centrale nucléaire :

Jeudi matin, nous sommes allés visiter la centrale nucléaire de Gravelines. Il y a 2 ans, c’était la centrale nucléaire la plus puissante du monde mais aujourd’hui c’est la 3° après le Canada et la Chine. Un guide nous a expliqué son fonctionnement en nous présentant une vidéo et une exposition d’objets et de matériaux. Puis nous avons fait le tour de l’usine en bus. Nous avons appris beaucoup de chose comme le fait qu’une pile d’uranium pouvait alimenter en électricité une famille de 4 personnes pendant 20 ans et qu’il y a 3 façons différentes de fournir de l’électricité (naturel, thermique et nucléaire)

Alexandra S, Presly, Tendresse ; Ayoub, Jean-Charles, Jonathan, Yetonn